Men with coats thrashing
Our lives we do not weep
 Are like wild cigarettes
 That on a stormy day
 Men light against the wind
 With cupped and practised hand
 Then burn themselves as deep
 As debts we cannot pay
 And smoke themselves so fast
 Once scarce gives time to light
 A second life that might
 Flake smoother than the first
 And have no taste at last
 And most are thrown away
Nos vies que nous ne pleurons pas
 Sont comme de folles cigarettes
 Qu’en un jour de tempête
 Des hommes allument contre le vent
 Au creux de leur main experte
 En se brûlant aussi profond
 Que nos dettes insolvables 
 Et se fument si vite que l’une
 Donne à peine le temps d’allumer
 Une seconde vie qui pourrait se
 Désintégrer plus doucement que la première
 Et n’ont plus de goût finalement
 Et la plupart sont jetées